3 novembre 2014

Au gym comme dans la vie, un effet d'entraînement!

Pour le compte de la Sporthèque, Eskalad communication a fait appel à l'expertise pointue de Klash Média en matière de création médiatique stratégique pour la campagne "Ambassadeurs" 2014-2015. Cette initiative publicitaire met en vedette des membres de la Sporthèque.

À travers cette collaboration, Klash Média a déployé autant son savoir-faire artistique, technique que stratégique, pour garantir l'arrimage conceptuel des publicités vidéos dans la trame globale de cette campagne orchestrée par Eskalad communication.

Klash Média a été impliqué à toutes les étapes de création; de l'émergence du concept à la postproduction vidéo, en passant par l'élaboration d'une stratégie bien ficelée.

En plus de produire 3 publicités télévisuelles et 6 publicités radio, Klash Média a réalisé 6 profils vidéos étendus des Ambassadeurs de la Sporthèque qui seront diffusés dans les prochains mois dans les réseaux sociaux.

Vous cherchez à produire des publicités qui allient qualité de production et efficacité stratégique? Discutez-en avec nous!

À noter : ces publicités ne contiennent aucune sueur ajoutée! 


Un effet d’entraînement (Sporthèque) - TV 30s / Réalisation de Klash Média



Sporthèque - 15s (a) / Réalisation de Klash Média



Sporthèque - 15s (b) / Réalisation de Klash Média


À venir : les 6 capsules profils des Ambassadeurs...


9 juin 2014

#MonVoteFranco - tout droit vers l'isoloir!

Les Franco-Ontariens représentent environ 4% de la population de l’Ontario. En 2011 moins de 50% des Ontariens ont exercé leur droit de vote. Donc si les francophones de l’Ontario votent massivement, peuvent-ils influencer l’issue d’une élection à leur avantage? Certainement!

CONTEXTE

Pour la campagne électorale ontarienne de 2014, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) orchestre une vaste initiative de sensibilisation pour inciter les Franco-Ontariens à voter. Celle-ci combine plusieurs volets dont un débat en français (coproduit par Radio-Canada et TFO), un questionnaire aux partis, plusieurs interventions liées aux enjeux francophones et des publicités de sensibilisation.  

L’agence de création médiatique KLASH MÉDIA a reçu le mandat de réaliser ces outils publicitaires sur le principe d’une campagne de communication 360, mobilisant ainsi tous les points de contacts avec le public cible.

L’objectif : alimenter la réflexion, diriger les francophones vers les bonnes ressources en ligne, rappeler l’importance de voter le 12 juin 2014, et assurer une visibilité institutionnelle de l’AFO durant la campagne.


LE CONCEPT

À l'image d'un Haïku ou d'un tweet, KLASH MÉDIA crée une série de courts messages, pouvant se décliner en images, en vidéos, et à la radio. Ceux-ci servent d’amorce à la réflexion, et mène l’électeur vers un engagement approfondi.

Visuellement, un concept simple est mis de l’avant. Les panneaux routiers sont exploités afin d’établir des parallèles avec notre comportement comme citoyen, comme électeur. Ces panneaux sont tellement ancrés dans le cerveau humain que leur interprétation se fait à la vitesse de l’éclair. Ces symboles servent aussi à nous diriger vers le bon chemin… soit celui de l’isoloir dans ce cas-ci.  


LES DÉFIS

La situation de gouvernement minoritaire faisait en sorte qu’une élection pouvait être déclenchée à tout moment. Ainsi, le concept a dû être développé des mois à l’avance, et devait pouvoir s’activer et se déployer rapidement. L’intégration cohérente de l’ensemble des canaux de communication était aussi nécessaire : vidéo, Web, radio, journaux, afin de joindre le public cible sous tous ses angles. L’importance d’éviter d’être associé aux campagnes des partis politiques était nécessaire, d’où l’exploitation de couleurs se dissociant des partis.



LA STRATÉGIE

La stratégie principale est de concentrer les renseignements utiles aux francophones sur un sous-site internet de l’AFO : monvotefranco.ca, et de diriger la circulation en conséquence.

Ainsi, KLASH MÉDIA a proposé la création du mot-clic #MonVoteFranco pour alimenter la discussion sur les enjeux francophones via les réseaux sociaux. Rapidement, une forte participation s'est imposée.

Enfin, la création des outils promotionnels qui font la promotion du site, du mot-clic et du vote francophone ont été développés et déployés.






LES OUTILS 

Vidéo / TV





Images (journaux + Web)




























Radio






RIEN N'EST LAISSÉ AU HASARD...

Une voix familière 
Pour parler aux Franco-Ontariens, vaut mieux une voix dont l’accent n’est pas étranger. La voix des publicités radio et vidéo a été assurée par Nadia Campbell, qui fut animatrice de Volt et Ruby à TFO. Sans nécessairement la reconnaître, les Franco-Ontariens ont pu se reconnaître à travers cette voix familièrement franco-ontarienne.

Les couleurs
Un travail particulier a été accompli en lien avec les couleurs. D’une part, il fallait éviter les couleurs trop associées aux partis politiques, d’où l’exploitation des couleurs néons et pastelles. Ces tonalités servent aussi à attirer l’oeil. Bref, une sérieuse recolorisation a été effectuée sur les vidéos pour atteindre ces résultats.

La musique
Le choix de la musique s’est arrêté sur une trame qui évoque un temps d’arrêt, un ralenti. Ceci permet de focaliser l’attention sur le message et la réflexion. Par extension, ce concept sonore suggère le temps d’arrêt nécessaire pour aller voter, et ce moment intemporel dans l’isoloir où tout est remis en question.


LES RETOMBÉES

Selon certains analystes, le résultat du scrutin du 12 juin 2014 serait une victoire franco-ontarienne. Il y aurait eu une augmentation marquée du vote dans plusieurs circonscriptions à forte représentation franco-ontarienne.


INFO

Campagne : #MonVoteFranco de l'AFO
Direction artistique et créative : Jean-Michel Ouimet
Production audiovisuelle : Klash Média
Design graphique : Eskalad communication

À VOTRE TOUR?

Vous voulez créer une campagne médiatique intégrée pour votre organisme? Allez de l’avant, communiquez avec nous!






24 février 2014

Série vidéo sur les programmes FOCUS

Klash Média a réalisé une série vidéo sur les programmes FOCUS du Conseil scolaire des écoles catholiques du Centre-Est. Grâce à des images détaillées et vibrantes, ces capsules permettent d’exprimer le contenu des 14 disciplines accessibles aux élèves. Voici l’intégral des capsules. 

20 février 2014

Vidéoclip avec Improtéine

Voici une autre collaboration avec Improtéine qui vise à mettre un brin de folie dans un sujet sérieux. Cette fois-ci, une chanson et un clip sur l'apprentissage hybride. Klash Média a assuré la production musicale et vidéo (caméras, montage, réalisation) de l’oeuvre. Le tout réalisé dans le cadre du rassemblement Destination Réussite 2014 à Ottawa. 


Partout dans le monde, il se tient des congrès sur la façon d’arrimer pédagogie et technologie. C’est avec légèreté, humour et musique pop, que la chanson “techno-réfléchie” La tête dans l’cloud illustre la thématique de l’heure en éducation : l’environnement d’apprentissage virtuel.

La tête dans l’cloud se veut une oeuvre dont les moyens en justifient la fin. Créée avec le même processus dont celle-ci fait l’éloge, cette chanson a été produite en collaboration réelle et virtuelle. Les artisans d’Improtéine ont travaillé en mode hybride via des plateformes de collaboration numérique, en présentiel et à distance. Ils ont aussi tourné une partie du vidéoclip avec leurs portables et tablettes, avant de se partager le contenu pour le montage.

19 décembre 2013

Joyeuses fêtes / Best wishes for the holidays!

 
 
En 2013, Klash Média a réalisé plus de 75 productions audiovisuelles, chacune étant aussi unique les unes des autres. Production vidéo, stratégie créative, enregistrement de voix, photographie, musique ou design sonore : peu importe le format, nous avons cheminé avec vous vers des objectifs communs.  Pour nous, ce fut une année record, et c’est grâce à vous. Qu’il s’agisse d’un petit projet, ou d’une vaste opération, toute collaboration mérite d’être célébrée!

En ce temps des fêtes, nous tenons à vous remercier de nous avoir fait découvrir votre univers.

Thank you for sharing your world of ideas with us.

Jean-Michel Ouimet
Président et réalisateur
Klash Média

“Du choc des idées, jaillit la lumière”
- proverbe français

11 décembre 2013

Apprends-moi à communiquer - Webémission

“Apprends-moi à communiquer” est une première vidéo, d’une série de plusieurs webémissions, présentée par le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). Cette webémission porte sur une ressource en orthophonie offerte par le CECCE. Klash Média est fier de participer à la réalisation de cette initiative qui vise à informer le public sur les différentes ressources offertes par le Conseil.

Visionner ici : http://youtu.be/8uhs0ug6Ero



27 octobre 2013

Développement durable - vidéo

Une image de marque c'est aussi un système de valeurs. Les grandes organisations gagnent à bien communiquer leurs valeurs institutionnelles. C’est tout à leur avantage. Pour se faire, la production vidéo est un moyen efficace de vulgariser, d’inspirer et de diffuser son message.

Au printemps 2013, le Conseil des écoles catholiques du Centre-est (CECCE), a mandaté KLASH MÉDIA afin de réaliser une vidéo institutionnelle qui décrit l'engagement du Conseil en matière de développement durable. KLASH a misé sur des images concrètes de cette réalité, qui parlent d’elles-mêmes.

Le développement durable au CECCE par KLASH MÉDIA

17 septembre 2013

Pub télé VIVEZ L’EXPÉRIENCE !

Depuis février 2013, la Ville de Gatineau fait appel à l’équipe d’Eskalad et de Klash Média pour la production de publicités vidéo annonçant sa programmation artistique. La campagne télé VIVEZ L’EXPÉRIENCE est réalisée par Klash Média et s’inspire des outils graphiques conçus par Eskalad. Elle est diffusée sur les chaînes TVA et V en Outaouais, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Visionner VIVEZ L'EXPÉRIENCE ! de KLASH MÉDIA

12 juin 2013

Culture en fête!

Affiche_FFO_CEF_2013
L’accompagnement de KLASH MÉDIA

Lors des dernières semaines, le studio Klash a sillonné les écoles du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). Le mandat était de les accompagner dans la production des trames sonores du spectacle Culture en fête.

Culture en fête c’est un spectacle multidisciplinaire comprenant 463 élèves et plus de 45 bénévoles. Tout le travail derrière cette production, montée par les écoles, culmine ce jeudi sur la grande scène du Festival franco-ontarien.

Le rôle de Klash a été de voir aux enregistrements de chorales et de voix individuelles, d’ajuster des trames sonores travaillées par des enseignants, de capter des instruments, et de faire du montage/mixage audio en postproduction. L'objectif était de traduire le plus fidèlement possible tout ce qui venait des élèves.

Avec Culture en fête, on découvre des élèves aux talents exceptionnels, des enseignants engagés, ainsi qu’un conseil scolaire pour qui l'art occupe une place centrale.

Culture en fête est un grand spectacle, mais c'est avant tout une grande expérience de croissance artistique. Plusieurs élèves ont pu vivre pour la première fois une véritable séance d'enregistrement dans leur école, et ils monteront sur une scène prestigieuse ce jeudi.

Pour Klash, c'est une aventure qui ramène à l'essentiel, et nous fait témoigner des premières flammes de passions artistiques qui se manifestent chez les élèves.

22 avril 2013

Outstanding production / Production de l’année (Prix Rideau Awards)


Prix Rideau Awards

C’est hier qu’avait lieu les 6e Prix Rideau Awards. La pièce de théâtre East of Berlin sort gagnante dans la catégorie Outstanding production. Pour sa part, la pièce Zone remporte le Prix Rideau Awards dans la catégorie Production de l’année. Le studio Klash est fier d’avoir pu travailler avec ces deux équipes pour la conception sonore et musicale de ces pièces de théâtre.

Studio Klash congratulates the winners of the 6th annual Prix Rideau Awards that were held last night at la Maison du citoyen, in Gatineau. East of Berlin won for Outstanding Production and Zone won for Production de l’année. Sound tracks for both of these productions were created and produced by Studio Klash.

http://www.prixrideauawards.ca/

7 mars 2013

Les Prix Rideau Awards et KLASH MÉDIA

Prix Rideau AwardsLe studio Klash félicite les finalistes des Prix Rideau Awards! Plusieurs des candidatures en nomination ont fait appel aux services de conception sonore et de production vidéo HD du studio Klash. Ce fut un plaisir de travailler avec eux. Les voici :

EAST OF BERLIN
Great Canadian Theatre Company
Conception sonore et composition musicale de Jean-Michel Ouimet / Studio Klash
Écouter ici : http://snd.sc/Zj5rqp




II (DEUX)
Théâtre du Nouvel OntarioCaptation vidéo HD et montage promotionnel de Klash Média
Visionner ici : http://vimeo.com/40991344


II (deux) de Mansel Robinson - [extrait] from KLASH MÉDIA on Vimeo.

ZONE
La Catapulte / Théâtre Français de TorontoConception sonore et composition musicale de Jean-Michel Ouimet / Studio Klash
Écouter ici : http://snd.sc/XVtSNF



Détails des nominations :
http://www.prixrideauawards.ca/communiqus-de-presse/

16 janvier 2013

Des nominations qui illustrent le travail du studio KLASH MÉDIA

GALA DES PRIX TRILLE OR 2013

klashAu cours des deux dernières années, le studio Klash Média (Ottawa-Gatineau) a réalisé plusieurs projets et accompagné nombre d’artistes et d’entreprises dans la réalisation de leurs productions. Certains d'entre eux se retrouvent en nomination au Gala des prix Trille Or 2013. Ces nominations rappellent que Klash excelle autant dans la production sonore et musicale, que dans l'univers du multimédia.


Voici les projets et les artistes en nomination associés à Klash :

Artiste créateur de musique instrumentale et/ou trame sonore

Jean-Michel Ouimet (Village d’antan franco-ontarien)


Jean-Michel Ouimet (Frères d’hiver)



Meilleur site Internet
Paul Demers (WWW.PAULDEMERS.CA)
Réalisé par le studio Klash Média


Interprète masculin par excellence

Paul Demers


Interprète féminine par excellence

MAO


Prix SOCAN de l’auteur, compositeur ou auteur-compositeur par excellence

Paul Demers


Source : http://www.apcm.ca/d%C3%A9couvrez-les-artistes-en-lice-pour-les-nominations-du-gala-des-prix-trille-or-2013

19 octobre 2012

Le Village d'antan franco-ontarien lance son court métrage promotionnel

Ce fut un plaisir de travailler à ce court métrage promotionnel. Klash Média en signe la réalisation et la musique. Cette production est inspirée d'une lettre authentique du jeune Frédéric Séguin datant de la fin du 19e siècle, laquelle relate l'exil forcé de sa famille dans l'Est ontarien.

Lien HD YouTube pour visionner : http://youtu.be/eq5liRV9tBk?hd=1

VILLAGE D'ANTAN FRANCO-ONTARIEN de KLASH MÉDIA sur Vimeo.

Détails sur www.vafo.ca.

22 septembre 2012

Un 500e spectacle pour Improtéine !

Photo Improtéine

Jean-Michel Ouimet, président de Klash Média, est aussi musicien du groupe Improtéine, une compagnie de théâtre improvisé.

Ottawa, le 20 septembre 2012 – Le collectif Improtéine se produira pour une 500e fois en spectacle, le 25 septembre prochain. La représentation aura lieu sur le campus de son alma mater, l'Université d'Ottawa, dans le cadre de la journée officielle des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes. Ces 500 spectacles représentent aussi : 150 000 spectateurs, 400 ateliers, 6000 participants à des formations, 1500 chansons improvisées et 50 spectacles institutionnels. Lire la suite >>>

25 juillet 2012

18 novembre 2011

Google Music : l'ami des artistes

Le lancement de Google Music aux États-Unis annonce le début d'une réorganisation du modèle économique de l’industrie musicale. Rares sont ceux qui l’auront saisi. Ce qu’amène Google à cette industrie est en fait un immense cheval de Troie. Pour les artistes, c’est la proposition d’un partenariat inattendu et la libération d’un milieu artistique assiégé. Voici pourquoi.

Nouvelles technologies, mais ancienne structure Il y a une dizaine d'années, lorsque la dématérialisation de la musique s’amorçait, les artistes rêvaient d’un monde sans intermédiaires entre leur musique et leur public. Tous entrevoyaient une libéralisation du marché de la musique et une démocratisation du métier.

C’est tout le contraire qui s’est produit. Encore aujourd’hui, les grands distributeurs détiennent un accès privilégié aux populaires services de téléchargement en ligne (ex. iTunes, Amazon). Malgré les possibilités technologiques pourtant illimitées, c’est un ancien modèle hiérarchique qui domine toujours la vente de la musique, qu’elle soit physique ou en ligne.

La concentration de l’industrie de la musique s’est d’ailleurs accentuée. Pour un artiste indépendant, c’est en passant par un système de sous-distributeurs que celui-ci arrive à placer ses œuvres sur la plate-forme iTunes de Apple, par exemple. Il existe de tierces parties "économiques" qui y ont accès, mais celles-ci peuvent disparaître du jour au lendemain, faire faillite, causer des retards, compliquer l’administration, et même détourner la musique vers des sites de piratage dans de cas extrêmes. La part de risque est réelle et désagréable. Comme auparavant, c’est donc un ensemble d’intervenants de « l’industrie » qui profitent ainsi des créateurs à coup de barrages administratifs qui, dans le contexte technologique d’aujourd’hui, n’ont plus de sens.

En d’autres mots, la configuration actuelle de l’industrie musicale taxe les plus petits joueurs pour l’accès aux plus gros services de ventes. Cette approche est vouée à l’échec, puisqu’elle étouffe les artistes émergents qui constituent le poumon de cette industrie. C’est aussi extrêmement limitatif pour le consommateur de musique qui a soif de découverte. Rappelons-nous que depuis l’an 2000, l’industrie musicale mondiale vit sur un respirateur artificiel. Son chiffre d’affaires s’est contracté d’environ 60 % en dix ans.

Arrive Google Music
Pourquoi serait-ce alors différent avec Google Music? Parce que Google semble avoir tout compris. Au-delà des éléments typiques de sa boutique musicale, le service Artist Hub de Google Music fait littéralement tomber les murs. Il propose à l’artiste indépendant d’y vendre sa musique directement au consommateur, tout en étant dans une relation d'affaire fiable. Avec le téléversement de sa propre musique sur les serveurs de Google, le musicien émergent pourra ainsi créer sa vitrine et se voir distribuer aux côtés des plus grands.






Bien que ça semble simpliste, même évident, c’est une innovation idéologique qui se faisait attendre. Google ne discrimine donc pas en fonction de la notoriété de l’artiste, ni en fonction de son statut de dépendance à l’industrie musicale, valorisant ainsi chacune des ventes. Google Music ébranle enfin un modèle révolu qui nous était resté de l’époque où l’industrie contingentait l’accès aux détaillants pour des raisons évidentes d’espace physique en magasins. Avec Artist Hub, Google rend le rôle du distributeur complètement désuet, en lui coupant l’herbe sous le pied par une association directe avec l’artiste.

La différence pour les artistes
Rien de nouveau? D’autres services plus marginaux fonctionnent déjà de cette façon. Où est la différence? Avec la popularité quasi assurée de Google Music, et la puissance de sa machine, ce sera l’équivalent pour l’artiste indépendant de se retrouver en vente chez Walmart à côté de la caisse, plutôt qu’au dépanneur du village sur une étagère qui prend la poussière. L’artiste n’aurait qu’à payer un frais unique de 25 $ pour ensuite pouvoir engranger 70 % des revenus de ses ventes, sans intermédiaires. Avec ce genre de conditions stables et favorables pour l’artiste, on verra une explosion de l’offre des musiques spécialisées et l’émergence accrue de succès locaux. L'intégration de ce service avec les autres produits de Google permettra aux artistes de mieux rentabiliser leurs percées sur YouTube et les réseaux sociaux. Avec une telle offre, il y a fort à parier que plusieurs artistes, déjà notoires, feront eux-mêmes le saut vers l’indépendance. Ce sera tout simplement plus profitable.

À cause de son omnipotence et grâce à cette main tendue aux artistes indépendants, Google s’imposera en popularité. Mais surtout, Google réécrira les règles du marché. Gageons que la firme entraînera avec elle tous les autres gros services (iTunes, Amazon, éventuellement Facebook) dans ce nouveau modèle économique.

Pour les artistes, cela veut dire plus de création, moins d’administration; et en théorie, plus d’argent dans leurs poches. Les gouvernements pourront, s’ils le comprennent, se permettre d’injecter davantage de fonds dans les enveloppes créatives, plutôt que pomper des millions dans des infrastructures physiques et virtuelles d’une industrie musicale qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Google s’occupera de l’industrie. Google détient déjà toute l’infrastructure : moteur de recherche, média social, vidéo YouTube, Android Market, création de blogue, présence sur les téléphones mobiles, vaste système de marketing en ligne, et finalement la vente de musique numérique. Cette dynamique hyper convergente, mais accessible au commun des mortels, est unique à Google. Elle nous ramènera aussi à la notion d’achat spontanée de la musique qui fut perdue dans la difficile transition vers la dématérialisation.

L’avenir : une classe moyenne d’artistes
L’avenir à long terme de l’industrie musicale passe par le développement d’une classe moyenne d’artistes, et non plus par l'ascension de méga vedettes sur lesquelles l’industrie mobiliserait l’ensemble de ses ressources. Les médias de masse ont déjà laissé leur place aux médias personnalisés (sociaux). Nous sommes passés de l’époque du « broadcasting » à celle du « narrowcasting ». C’est dans cette optique que devra se développer la nouvelle industrie musicale, si celle-ci désire retrouver le chemin de la prospérité. La bonne nouvelle, c’est qu’un gros joueur du secteur privé (Google) semble reconnaître que le succès économique du milieu musical passe par la démocratisation du développement des artistes.

Bien sûr, il restera à mettre ce système à l’épreuve. Le service prendra aussi un certain temps à s’activer ailleurs qu’aux États-Unis. Il y aura peut-être des ajustements à faire en cours de route. Surtout, comprenons bien l’intérêt de Google. L’entreprise vise à amener l’industrie musicale sur son terrain, d’y élargir la base, pour ensuite favoriser ses activités de ventes publicitaires. Mais c’est de bonne guerre car au moins, cela ce fera avec plusieurs avantages pour les artistes. Si on se fie au génie innovateur de Google dans le développement des affaires sur le Web, il faut s’attendre à rien de moins qu’une petite révolution signée Google Music.

Jean-Michel Ouimet
Président de Klash Média

18 octobre 2011

Campagne publicitaire remarquée > > > [Je frenche mon vote]

Lors de la dernière campagne électorale ontarienne (2011), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) s’est montrée innovatrice. En plus d’organiser un premier débat télévisé en français, elle a orchestré une campagne publicitaire pour inciter les Franco-Ontariens de 18 à 24 ans à voter.

Caricature de BadoLa campagne « Je frenche mon vote » a transcendé les frontières de l’Ontario. Les reporters politiques sérieux, tout comme les médias populistes, en ont fait mention. Les réactions se sont manifestées sous différentes formes, allant de l’analyse politique au sensationnalisme, en passant par la caricature et la chronique humoristique. La campagne s’est répandue telle une traînée de poudre dans les médias sociaux, en plus d’être diffusée à la télévision (TFO), à la radio et dans la presse écrite.

L’objectif stratégique était d’attirer l’attention des jeunes adultes franco-ontariens et de les sensibiliser à l’importance de voter entre autres « avec leur langue »; d’où le jeu de mots « Je frenche mon vote ». L’ampleur du partage viral en ligne et de la couverture médiatique fait état d’une circulation d’information sans précédent pour une campagne franco-ontarienne lors d’une élection. Au cours de cette opération, une augmentation de fréquentation de 150 % a été observée sur le site Internet de l’AFO. Ainsi, davantage de Franco-Ontariens ont pu se renseigner sur les plateformes électorales des différents partis.

À titre de réalisateur, j’ai eu le plaisir de mener le tournage des trois publicités qui mettaient en vedette mon collègue Olivier Nadon (du groupe d’humour franco-ontarien Improtéine) et Fabienne L’Abbé (ex-animatrice de l’émission pour ados Volt à TFO). Le mandat était clair : faire réagir, tout en passant un message. Pour l’AFO et son équipe, l’utilisation du mot « frenche » était incontournable. Controversé au sein de l’intelligentsia franco-ontarienne, le slogan a été un franc succès populaire.

De « frencher » son vote, c’est de choisir le parti politique ou le candidat qui embrasse le mieux les intérêts de la francophonie. Dans cette expression, il y a aussi un rafraîchissant clin d’œil qui, en exploitant un anglicisme, fait réfléchir sur notre réalité comme francophones en milieu minoritaire. Au sens premier, « Je frenche mon vote » est un jeu de mots, et au niveau de la métacommunication, comme plusieurs l’ont saisi, il s’agit d’un commentaire social sur l’état de notre francophonie. Horreur linguistique pour certains, initiative applaudie pour d’autres, cette approche a certainement le mérite d’avoir fait réfléchir bien des gens.


Voir Je frenche mon vote de KLASH MÉDIA sur Vimeo.

Dans la même optique, par exemple, le groupe hip-hop québécois Loco Locass fait l’emploi délibéré du franglais dans ses chansons, tout en étant reconnu pour la promotion du français et particulièrement pour son militantisme à l’égard de la souveraineté du Québec.

Pour les Franco-Ontariens, un de nos auteurs les plus décorés, Patrice Desbiens, a fait du franglais « éditorial » un véritable créneau. Cela lui a entre autres valu d’être finaliste pour le Prix du Gouverneur général en 1985. Notons que le volet francophone du Conseil des arts de l’Ontario finance à l’occasion des projets artistiques en théâtre, en chanson et en littérature qui font l’emploi du franglais en ce sens.

Pour les plus jeunes, que cela nous plaise ou non, ce métissage identitaire se vit dans leur réalité quotidienne. Il est important de les faire réfléchir à ce sujet dans une forme de communication qui leur est propre. On parle bien, ici, d’un type d’humour absurde qu’ils côtoient et qu’ils nourrissent chaque jour sur Youtube, Twitter et Facebook. Ce n’est certainement pas en les sermonnant à coup de dictionnaires et de formules dépassées (je vote en français! ou je vote franco!, par exemple) qu’on y arrivera. D’ailleurs, un sondage mené par le service d’animation culturelle d’une école secondaire à Orléans indique que la grande majorité des étudiants interrogés ont saisi la subtilité du slogan « Je frenche mon vote ». On observe les mêmes résultats positifs dans un reportage du journaliste William Burr qui interroge des universitaires, une professeure en linguistique et différents intervenants.

C’est sans grande surprise, toutefois, qu’au lendemain du scrutin nous avons appris que moins de la moitié des Ontariens se sont prévalus de leur droit de vote. Cette tendance s’accentue depuis des années. Pendant que les organismes et les médias s’en scandalisent, rares sont ceux qui osent proposer des solutions, ou encore qui posent des gestes concrets. Raison de plus pour multiplier les efforts originaux, hors normes et ciblés qui pourront contribuer à réveiller les masses dormantes! La campagne « Je frenche mon vote » en est un bon exemple.

À l’heure du mouvement « Occupy » qui suit celui du Printemps arabe, il va sans dire qu'une renaissance idéologique s’opèrent sur la façon de présenter la démocratie aux jeunes générations. Félicitations à l’AFO pour sa vision d’avant-garde et son engagement à l’égard de la francophonie.

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« L’initiative est applaudie »- Philippe Orfali, dans LeDroit (14 septembre 2011)

« Le 6 octobre, je frenche mon vote! Bravo l'AFO pour une campagne audacieuse pour inviter les jeunes à voter. »- Pierre Bergeron, éditorialiste (via Twitter le 14 septembre 2011)

« Audacieux j'aime! »- Martin Tremblay, Radio NRJ (via Twitter) le 15 septembre 

« L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario a lancé sa campagne publicitaire - Je frenche mon vote -  en vue de l’élection provinciale du 6.octobre. En tout cas, moi je vote pour Fabienne. »- Buffet complet (blogue collectif franco-ontarien)

« Votez avec votre langue en frenchant votre vote le 6 octobre prochain. »- Sylvio Boudreau, (blogue d'un Canadien errant, section belles initiatives)

« Y’a quand même un vent d’espoir qui souffle de l’Ouest les gars, pis c’est pas rien qu’une petite brise. Non, cet espoir-là, c’est le Franco-Ontarien. » (avec diffusion d’un extrait des publicités)- Le Sportnographe (Radio-Canada) émission du 7 octobre 2011

« L'Assemblée de la francophonie de l'Ontario a été beaucoup plus active, au cours de ces élections générales, qu'elle ne l'avait été en 2003. »- Philippe Orfali, dans LeDroit (14 septembre 2011)

« Le slogan “Je frenche mon vote ” est une horreur linguistique »- Pierre Allard, dans LeDroit, (éditorial du 16 septembre 2011 intitulé Franglais à la mode)

12 septembre 2011

Jean-Michel Ouimet reçu membre de la Compagnie des Cent-Associés francophones

Le dimanche 11 septembre 2011, Jean-Michel Ouimet a été accueilli dans les rangs de la Compagnie des Cent-Associés francophones. Il est le plus jeune au pays à recevoir cette distinction. La cérémonie d’adoubement a eu lieu dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’APCM, un organisme au sein duquel Jean-Michel Ouimet a beaucoup œuvré. La Compagnie des Cent-Associés francophones est un organisme dont la mission est de reconnaître le mérite de Canadiens et de Canadiennes qui, de façon exemplaire, ont travaillé bénévolement à la promotion et au développement de la francophonie canadienne.

Objets de la Compagnie tirés de ses Lettres patentes scellées à Québec en 1979 :

  • Rendre hommage aux défenseurs de la francophonie en Amérique du Nord et plus particulièrement en territoire canadien.

  • Souligner l’effort exceptionnel consenti par des personnes afin d’assurer le développement de la culture et de la langue française sur le plan international.

  • Offrir un cadre exceptionnel et privilégié aux membres de cette corporation désireux de poursuivre leur action en vue de la consolidation du fait français en Amérique du Nord et plus particulièrement en territoire canadien.

  • Agir à titre de conseil et de soutien auprès de tous les organismes qui ont pour but la promotion de la vie française sous tous ses aspects en territoire canadien d’abord.


Voici les noms de quelques membres, d'hier et d'aujourd'hui : Félix Leclerc, Viola Léger, George-Henri Lévesque, Antonine Maillet, Séraphin Marion, Claude Ryan, Félix-Antoine Savard, Roger Guindon, Omer Deslauriers, Ronald Caza, Jean-Jacques Blais, Claudette Boyer, Paul Desmarais, Bernard Grandmaître, Gisèle Lalonde, Camille Laurin, George-Émile Lapalme, Jean-Paul Nolet, Henri Bergeron... Accédez à la liste des membres.

Article du journal LeDroit :
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/franco-plus/201109/15/01-4448129-un-grand-honneur-pour-jean-michel-ouimet.php

23 mai 2011

Prix de la fierté franco-ontarienne des arts

La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) a remis le prix de la fierté franco-ontarienne des arts à Jean-Michel Ouimet, lors des 18es Jeux franco-ontariens. Cette édition des Jeux avait lieu du 20 au 23 mai 2011 au Collège catholique Samuel-Genest, l'ancienne école secondaire du récipiendaire.